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COVID-19 & IOT

Je lis, ici ou là, que la crise systémique actuelle nous prouve qu'il faut réindustrialiser. Je ne peux que souscrire à cette idée, tant l'utopie suicidaire des 'FABLESS' (entreprises sans usines, ne produisant que des services ; idée largement mise en pratique au sein d'anciens fleurons industriels : ALCATEL-LUCENT, par exemple) est éloignée des couches les plus basses de la pyramide de Maslow (qui hiérarchise nos besoins). Pour autant, je lis aussi qu'il nous faudra automatiser le plus possible nos chaînes de valeur, notamment afin de réduire nos coûts de production et de permettre cette réindustrialisation. Faisant partie des pionniers de l'IoT en Europe, je ne peux qu'abonder dans ce sens. Néanmoins, je constate ici une attitude très "positiviste" (au sens d'A. Comte) consistant à penser que la solution à tout problème réside dans la technologie (how). A mon sens, on oublie ici l'essentiel : la meilleure approche n'est pa...

B-ADSc, Bucki-Analyse Décisionnelle des Systèmes complexes

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B-ADSc  (Bucki-Analyse Décisionnelle des Systèmes complexes) est une méthode à double boucle (ou double récursivité) qui s’inscrit dans le courant de pensée  systémique . Dans la littérature (voir par exemple  http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_apprenante ), ces approches sont considérées comme étant les seules permettant l’apprentissage. En effet, pour apprendre il ne s’agit pas uniquement de détecter un problème et de le corriger (simple boucle), mais de modifier en parallèle ses objectifs et sa façon de penser ou de faire. Historiquement et épistémologiquement, B-ADSc ne se rattache pas à la mouvance ‘behavioriste’ ( comportementaliste ), mais cybernétique (ou  cognitiviste ). Selon ce courant, le comportement intelligible d’un ‘agent’ (ou activité) est à la fois inné et acquis ; et, selon certaines branches de ce courant, s’agissant de l’acquis, l’apprentissage est un mécanisme d’adaptation perpé...

QUI DOIT GÉRER LA STRATÉGIE D'IA EN ENTREPRISE ?

"Cette idée de fusionner DRH et DSI n'a rien de nouveau car elle découle très directement de l’approche sociotechnique des organisations du travail formalisées dans les années 50 ! Cette approche est défendue par de nombreux DRH français, mais aussi par un autre expert en intelligence artificielle, Philippe Gautier."... La suite sur :  https://atelier.bnpparibas/life-work/article/gerer-strategie-ia-entreprise

Petite réflexion autour de l'élection Présidentielle de 2017

Une nuance que je n’ai pas perçue dans les programmes des candidats (mais je peux me tromper) … Je ne pense pas qu’il faille systématiquement (doctement) opposer : ·         le schéma usuel de l’économie capitaliste de masse ; schéma basé sur une offre pléthorique (la plus formatée possible), qui stimule la demande (la plus standardisée possible) via une démarche ‘top-down’ (verticale, et de haut en bas) avec toutes les dérives marketing possibles et imaginables, et les comportements d’achat les plus ‘panurgiques’ qui soient… Bref, la doxa des élites économiques actuelles ; ·         … avec celui d’une économie plus collaborative (à l’image de celle qui prévalait avant la mécanisation et le développement de l’automatisme, dont l’informatique et Internet ne sont que le paroxysme). Cette économie plus ‘contextuelle’, qui opère de faço...

'Uberization' has nothing to do with 'collaboration'... let's be serious !

Most of collaborative platforms shouldn't use the buzzword of 'collaboration'... not to mention either 'solidarity' or 'cooperation' that would lead to an 'Internet swindle'! Actually their true core activity is that of 'trusted third parties'. Accordingly, the business model they all use is to provide an 'authority', to help building trust in a community of web users (either suppliers and customers), in order to better lock a vertical market to their only profit (or the shareholder's one...). Best illustration of this paradox?... their 'market approach / strategy': almost all of them strive to have an exhaustive and centralized supply, in order to satisfy as best as possible a centralized demand (difficult to anticipate). In such an organization, mass supply stimulates mass demand via a 'top-down' approach, and the market is mostly regulated according to the interests of the regulator. In fact, the...

Ubérisation ne signifie pas 'collaboratif'... restons sérieux !

La plupart des plateformes collaboratives usurpent le terme de "collaboratif"… et ne parlons pas des termes de « solidarité » ou de « coopération » qui s’y appliquent encore moins. Leur métier de base est celui de "tiers de confiance", et leur 'business model', à ce titre, ne consiste qu'à fournir leur autorité (caution) en matière de confiance, pour mieux verrouiller un marché verticalisé à leur seul profit (ou celui de l'actionnaire en l’occurrence). La meilleure preuve de ce paradoxe est leur ‘approche marché’ : toutes (ou presque) s’attachent à disposer d’une offre pléthorique, afin de satisfaire le mieux possible une demande difficile à anticiper… l’offre (de masse) y stimule la demande via une démarche ‘top-down’. Elles reproduisent ainsi - en plus efficace (digital) - le schéma usuel de l’économie de consommation de masse, dans laquelle le marketing est le nerf de la guerre commerciale. Le 'collaboratif', l...

Réformer les cursus informatiques pour coller à la réalité des nouveaux marchés (Internet des Objets, Big data, etc.)

La méthode qui sous-tend la conception et le développement logiciel chez Business2Any, appelée  B-ADSc  (Bucki- Analyse Décisionnelle des Systèmes complexes ), est une méthode qui a fait l’objet de divers enseignements (HEC(1), Télécom ParisTech, Télécom SudParis, CNAM…). Son concepteur – Janusz Bucki - est par ailleurs Directeur scientifique de cette société. Cette méthode est une  algèbre  mathématique dite «  absorbante  » qui s’inscrit dans les courants de pensée  systémiques  et  cybernétiques , que l’on évoque aussi parfois, pour ces derniers, sous les termes de  cognitique  ou  machine-learning  (en informatique). Ces courants complétèrent, à la fin de la seconde guerre mondiale, les approches behavioristes (ou  comportementalistes ) du début du vingtième siècle, ce, dans des disciplines aussi diverses que la sociologie, la psychologie et, pour le sujet qui nous intéresse, l’automatisme. En informatiq...

Objets connectés : la deuxième révolution de l’internet (par Edouard Laugier, Le Nouvel Economiste)

"Autre question : comment rester le chef d’orchestre dans un quotidien ultra-connecté ? Plus les objets communiqueront avec l’utilisateur, plus ils risquent de le saturer d’informations. Déjà le cas en voiture. Le véhicule communique tellement d’informations que le conducteur est perdu. “On touche à des problématiques cognitives, à la capacité des individus à bien gérer leurs relations avec les machines. Les objets connectés devront être des assistants, pas des contraintes, explique  Philippe Gautier , dirigeant de  Business2any  et auteur du livre L’Internet des objets : Internet, mais en mieux". Lire l'article complet :  LIEN .